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Accueil > Course | Page mise à jour le 6 février 2003 |
Section COURSE du MG Club de France Bonjour ou Bonsoir ! MG a toujours été une marque où les courses et les records ont été importants dans l'histoire de la marque. Des modèles de grande série comme la MGA ou la MGB ont été dérivés de protoypes de course. Dès le début du siècle, des performances formidables ont été réalisées. C'est cet "esprit" qui nous inspire, même à notre modeste échelle ! ![]() Vous trouverez ci-dessous un article publié dans la revue Heritage du MGCF de l'été 2002 où Christophe Wilmart nous fait partager sa passion pour la course en voiture anciennes. Il a ouvert un site dédié à la course de MG FIA, cela se trouve ici : de multiples photos, le programme de courses, les règlements et autres modalités d'inscription, des liens vers des sites de courses MG en Europe, etc. Contact : Christophe Wilmart, 06 81 62 05 82 c.wilmart@wanadoo.fr et www.themgteam.com
Si les courses vous intéressent, je vous invite à aller voir - si vous ne l'avez pas encore fait.. -: ![]() * ainsi que les vidéos de la course MGB sur le site de M6 Turbo ![]() * Des photos des voitures et des participants aux courses de MGB FIA ![]() ![]() * Des liens vers des sites externes excellents: www.themgteam.com d'abord bien sûr. Puis: -->>> Le site de Richard Hampson, un photographe professionel qui a des photos sublimes de courses historiques sur son site: http://www.hamps-historics.co.uk, -->>> Les courses de la ligue de course européenne de "Spridgets", qui regroupe des MG Midget et Sprite, organisées de main de maître par Pieter Bakker depuis les Pays-Bas dans toute l'Europe: www.fisc-racing.com, -->>> et enfin le site de Jim Lowry, un des meilleurs préparateurs/pilotes anglais de MG actuellement; qui sur le site internet www.historique.co.uk livre ses expériences sur la construction et le pilotage de MGB en FIA. Tout ce qu'il faut savoir avant de faire de la course avec une voiture "FIA" s'y trouve, mais en anglais of course. Mais voici maintenant l'article pour vous mettre dans l'ambiance et nous préparer à une superbe saison d'endurance 2003 au volant de nos anglaises en furie ! Si vous ne pouvez pas participer sur les pistes, n'hésitez pas à venir nous voir et nous encourager ! Jérôme Boëly pour le MGCF. Bitume, damiers, angoisses et joies. Comment s'amuser et tourner avec son auto ancienne sur un circuit, juste pour le plaisir du pilotage beaucoup d'entre nous ont souhaité un jour de se retrouver un volant entre les mains, au milieu d'un peloton de voitures et rêvé d'un podium, pourquoi pas. Bercé par les aventures de Michel Vaillant, entouré d'amoureux de l'automobile, je me suis longtemps posé cette question : comment e retrouver de l'autre côté des grilles, sur le bitume de la piste Chaque été, après le Grand Prix de l'Age d'Or de Montlhéry, je me disais qu'il fallait absolument l'année prochaine trouver une voiture et un " volant ". Ma quête de " pilote " (que ce mot peut faire orgueilleux ! !) a commencé voici 5 ans. Ce que je vous propose ici n'est ni plus ni moins que mon expérience, mes ratés, et quelques pistes pour vous permettre de nous rejoindre " just for the beer " comme le disent nos amis anglais. Pour nous accompagner dans cette histoire, je me ferai accompagner de Jim Lowry, préparateur anglais de MG et autres autos (le bougre est aussi à l'aise avec une Sabre Six ou une Morgan ) qui, je le remercie encore, m'a permis de véritablement construire un programme en évitant les accidents de parcours. Quelques questions préliminaires qu'il faut se poser qu'est-ce que je veux retirer de cette aventure ? Un podium, la gloire, faire participer femme et enfants (ou trouver une bonne excuse pour s'en éloigner) ou encore passer juste un bon moment ? Ai-je le temps de partir pour de grandes et longues aventures (rallye London-Sydney, Tour Auto) ou est-ce que mon travail qui m'occupe 6 jours sur 7 ne me laisse que le dimanche pour m'amuser ? En bref, se demander si l'on a le temps et les moyens d'assouvir une passion. J'ai personnellement attendu d'avoir 30 ans avant de me lancer dans l'aventure pour plein de bonnes raisons. La première est la c que j'ai fait à 20 ans. Seule la puissance et la vitesse m'importaient. je me suis donc construit une superbe Cooper 1300, (dont il ne me reste que le volant), dans laquelle j'ai mis le plus de chevaux vapeurs possible , sans travailler le châssis, la suspension, les freins et les éléments de sécurité passive. Lors de sa première sortie sur circuit, une journée club, mon petit bolide noir était fringant (mais très bruyant ! !). Je me suis élancé sur la piste, me promettant de tous les impressionner par mon talent et mon courage. Je suis arrivé le premier au bout de la ligne droite et avant la première courbe que je n'ai jamais dépassée : l'auto, bien mal conçue, équilibrée (et pilotée) a fait 4 tonneaux et demi. J'ai revendu l'épave et ai attendu plus de 10 ans avant d'oser remettre les fesses dans un baquet. Aujourd'hui, avec un peu de recul, je me rends compte qu'il aurait fallu commencer par essayer de faire les choses avec bon sens, comme elle doivent être faites. Pas de miracle, juste du bon sens. Les autres raisons qui m'ont fait attendre sont toutes aussi bonnes les unes que les autres : pas de talent personnel pour démonter un moteur et un goût de la conduite plus que de la mécanique, pas le budget pour aborder un préparateur, pas le temps, pas l'espace (ne serait-ce que pour stocker l'engin). Un article dans Auto-Rétro m'a fait replonger : j'y ai fait la connaissance du Trophée Maxi 1000 qui permettait de se lancer en compétition avec un budget " raisonnable " (s'il peut être raisonnable de jouer à tourner en rond avec une auto sur un circuit ! !). Bonne ambiance, préparation mini, plaisir maxi. Une formule que je recommande à tous pour se lancer sans trop de risques financiers ou humains. Entraide, ouverture d'esprit, accompagnement des " nouveaux ", participation à de grands événements, plateau riche et varié tout ce qu'il faut pour faire ses classes et apprendre à aimer la compétition. Apprendre à aimer la compétition parce que les débuts sont toujours difficiles. Marc Baudier, qui me voyait galérer dans la préparation de l'auto, l'achat de la remorque et de tous ces détails qui rendent l'accès à la course si ardu m'a un jour dit : " tu sais, la première victoire, c'est de mettre la voiture sur la grille de départ ". Je le remercie chaleureusement (ainsi que son épouse Sophie et toute son équipe d'amis) d'avoir permis, à moi comme tant d'autres, de nous lancer dans la grande aventure de la course historique. Je sui personnellement favorable aux autos dites " FIA " : principalement pour trois raisons. Avant tout, elles respectent l'esprit de l'époque : seules les options validées à l'époque sont homologies et personnellement je ne vois pas l'intérêt de courir en ancienne si ce n'en est pas une, avec ses défauts et ses qualités. Deuxième point, les règles FIA sont très strictes en matière de sécurité. On ne joue pas avec la sécurité. La course en voiture ancienne doit être un plaisir, un loisir, pas une fabrique d'invalides ou d'éclopés. Troisième point, les autos FIA sont éligibles dans toutes les manifestations et se revendent facilement. Le parcours reste complexe. Il vous faudra avant trouver l'auto, la négocier, la préparer (ou affiner sa préparation), trouver une remorque (peu de voitures de courses sont " road legal " ou quand elles le sont elles restent difficiles à conduire sur le route ou en ville), stocker le tout, prendre une licence FIA, acheter une combinaison, des gants et un casque homologués FIA, payer les engagements, préparer le barnum avant la première course (pièces détachées d'urgence, trousse à outils, tente ou auvent pour se protéger de la pluie, roues de rechange ), charger le tout et parcourir les routes jusqu'au circuit, remplir les démarches administratives de l'épreuve, faire valider l'auto par les contrôleurs FFSA, retourner à la case paddock sans toucher les 20 000 F (oups ! les 3048,98 euros), vous reposer avant la première séance d'essais libres. A ce stade, vous pouvez enfin reprendre votre souffle, regarder ce qui se passe autour de vous et apprendre, apprendre, apprendre. Voici cinq années que j'apprends à chaque passage sur un paddock. L'avantage avec les propriétaires d'auto de course anciennes, c'est qu'ils sont heureux de partager avec vous leur expérience, leurs informations tout en gardant un petit secret pour vous taquiner sur la piste. Profitez-en, vous apprendrez bien plus que dans n'importe quel livre. Première étape : définir son programme. C'est la base qui va vous permettre de choisir votre auto. Pas le contraire. Il est clair que pour déménager, vous irez plutôt choisir un camion qu'un scooter ou une MG TC (je me souviens toutefois d'un de mes déménagement qui s'est fini en B GT de façon épique : comment ramener le lampadaire ? ? ? Je vous laisse imaginer). Pour la course, c'est la même chose. L'auto idéale pour une course de sprint de 20 minutes n'est pas forcément la meilleure pour une course d'endurance, un rallye de régularité, une journée club ou une simple promenade. Personnellement, j'avoue une faiblesse grandissante pour les courses d'endurance : le temps nous permet d'apprendre la piste, de partager les émotions de la course avec les amis restés dans les stands, avec votre deuxième pilote et d'amortir les euros investis en essence, péage, hôtel, sandwiches et autres impedimenta. Je préfère les 6 heures de Spa que les quelques secondes de course de côte ou que même les quelques minutes de course de sprint. L'autre point est que l'auto que nous avons choisi avec mon partenaire et meilleur ami, une MGB, est plus à l'aise dans ce type de compétition. Si vous avez un modèle particulier en tête, ou une marque (MG peut-être ?), il vous faut rechercher la meilleure série pour y inscrire votre auto. Mais surtout n'essayez pas de préparer une voiture parce que vous en avez une dans votre garage que personne ne veut acheter. Jim Lowry m'a parlé de ses connaissances qui ont dépensé des fortunes à préparer des voitures " juste par ce qu'elles étaient là ".. Une autre erreur, plus commune que vous pourriez ne l'imaginer se termine souvent par une conversation téléphonique qui commence ainsi : " connaissez-vous quelqu'un qui voudrait acheter une Midget pour la préparation de laquelle j'ai englouti des centaines d'euros ? Après trois années chez mon préparateur, je suis passé la prendre. Elle était trop petite. Je mesure près de deux mètres et je ne peux pas rentrer avec mon casque ". Un des moyens les plus économiques de commencer une carrière de rallyman (ou de rallywoman) est d'utiliser une auto de tourisme, d'y installer l'équipement de sécurité et peut-être de travailler un peu le moteur. Mais noubliez jamais que les autos de sport des années 50/60 n'ont que des performances marginales par rapport à nos voitures actuelles. Considérez ceci : une Sunbeam Alpine n'a jamais été une auto très rapide. Prenez son moteur et mettez-le dans un saloon car qui pèse sans doute 24% de plus que la version originale (renforts de carrosserie, arceau de sécurité, extincteur ), ajoutez le poids du co-pilote, des outils et de quelques pièces détachées de première nécessité et vous obtiendrez un potentiel limité. Vous pouvez penser que ce n'est pas un problème, nous sommes là " just for the beer ". Mais attendez de vous retrouver sur le sixième col à franchir dans votre rallye, péniblement à 30 km/h en première et qu'une MGB vous passe à 100 Km/h. Enervant, non ? En circuit, la règle est la même : dans les courses sprint en tourisme/grand tourisme, les Lotus Elan, Cortina, Type E et les inévitables 911 sont souvent sur le devant de la grille et l'ont toujours été. N'espérez pas faire mieux juste parce que vous avez une Frogeye un peu rouillée dans le fond de votre garage. Si vous voulez un podium, et si vous vous en sentez le talent et le budget, allez vous acheter une Elan, une Cortina ou une Type E Enfin et surtout, si vous voulez vous lancer dans la course, validez que la voiture est éligible. Un bon exemple d'inéligibilité (que voici un mot dur ! !) est la TVR 1800S Mark 4. C'est une excellente voiture animée par une mécanique MGB pour courir en période F (1961-1965). Elle a un grand potentiel est sans doute une " auto à podium " mais pas la Mark 4. Vous devez avoir une Mark 3 (remplacée par la Mark 4 début 1966). Peu de détails différencient les deux autos : principalement l'aménagement intérieur et les feux arrière. Masi la Mark 4 n'est pas éligible. En revanche des autos de 1966, comme la MGB, sont éligibles car identiques aux autos de 1965 (date limite pour les auros FIA). " Vous ne changerez pas les règles pour coller à votre voiture. Achetez la bonne voiture et construisez là selon les règles " (merci Jim !). Au grand dam de la femme de ma vie, je dépense beaucoup de temps et d'argent dans les revues, les livres et le web. Indispensable pour essayer de se forger une image à peu près claire des autos avec lesquelles l'on souhaite un jour courir. Souvent, à la lecture d'un livre sur un modèle, l'auteur vous convainct que c'est l'auto idéale pour courir. A la lecture d'un autre, dans le même collection, on vous prouvera le contraire. Jim Lowry m'a proposé une méthode assez simple pour bien choisir sont auto de course. Voici une liste de points, dont il est possible de changer la priorité, mais cinq sont essentiels. Dans quel ordre les mettriez vous ? Ma nouvelle voiture de course / de rallye doit être :
Un dernier petit truc que m'a appris Jim Lowry : la plupart des débutants (comme moi voici encore si peu de temps ) demandent toujours " combien de chevaux dans moteur " alors qu'un amateur de sport automobile plus expérimenté demandera " quel est le (faible) poids de cette auto ". Une fois l'auto choisie, reste à la trouver. Simple ? C'est une question de temps et d'argent. Le problème est que nous manquons soit de l'un, soit de l'autre, soit des deux. Rusty or not rusty ? Il est toujours possible de choisir d'acheter une auto attaquée par la rouille, faire une première économie sur l'achat, et investir pour la remettre en état de prendre la piste. Possible si vous êtes carrossier/tôlier de formation ou s'il est possible de vous faire assister par un homme de l'art. C'est une option que l'on peut choisir pour une auto de " track day " comme l'appellent nos amis anglais, mais sûrement aussi pour entamer une coûteuse restauration pas très sûre L'idéal est de trouver une auto " prête à courir " dans un état raisonnablement convenable, encore mieux sur un projet de restauration pour la piste ou la route abandonné en cours de travail (au moins vous savez ce que vous achetez reste à savoir la remonter !). De toute façon, prendre comme base le meilleur châssis qu'il soit possible de trouver (éviter les autos en provenance de l'humide Hong Kong pour préférer celles qui ont séjourné sous le soleil sec de Californie). Souvent l'on pense que s'adresser à un professionnel est la certitude de se faire plumer. Pour ma part, je préfère acheter une voiture à un revendeur reconnu qui gère une petite affaire et qui vit une histoire d'amour avec l'automobile ancienne en général. Je paierai certes plus cher, mais je profiterais de son expérience, de son réseau d'importation Pour la petite histoire, je suis sur la piste d'une cousine des MG, la TVR Grantura Mark 3, australienne depuis 2 mois. Voici 1 mois que je consacre 1 heure par jour pour affronter les questions du transport, des douanes, du paiement, de l'assurance que de temps perdu d'énervement Acheter son auto à un particulier est certes possible, mais, à moins de pouvoir reconstituer toute l'histoire, de connaître L'idéal à mon sens est de s'adresser à un importateur. ![]() Christophe Wilmart (responsable de la section Course du MG Club de France)
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